La capitale du Mozambique, Maputo a été le théâtre d’une nouvelle manœuvre des ennemis du Maroc. Tentant de saboter la participation du Royaume à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), les autorités du pays hôte ont voulu trouver une place aux membres d’une délégation des séparatistes du POLISARIO, pourtant non présent sur la liste des invités de cet événement qui se déroule sous l’égide de l’ONU.
Dans ce sens, l’agence de presse officielle du Maroc a souligné dans une dépêche que «la réunion ministérielle de suivi de la TICAD, qui se déroule actuellement à Maputo (23-25 août), a connu de nombreuses péripéties et a été marquée par une “action cavalière du pays hôte ».
Des vidéos relayées par plusieurs médias montrent d’ailleurs le Chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita ainsi que Mohammed Methqal, directeur de l’Agence marocaine de la coopération internationale (AMCI) et des membres de la délégation japonaise, violemment bousculés par les forces de l’ordre mozambicaines et des hommes en treillis.
Commentant cette scène, l’agence marocaine a affirmé que « les autorités du pays hôte ont décidé d’agir de manière unilatérale ordonnant à leurs forces de sécurité, y compris des éléments en tenue militaire, d’agresser des membres des délégations japonaise et marocaine, en contradiction totale avec les règles et les procédures régissant les conférences et les réunions multilatérales ».
Insistant pour exclure les membres de la délégation du Polisario de toutes les réunions, la délégation japonaise a été surprise par le comportement du ministre mozambicain des Affaires Etrangères. Allié inconditionnel des adversaires du Maroc, ce dernier introduit les mercenaires dans sa délégation, par une porte dérobée et leur a offert des sièges réservés au Mozambique, le Polisario s’étant ainsi dilué dans la délégation du pays hôte ». Toutefois, ces manœuvres n’auront servis à rien. En effet, le Polisario n’a pas été reconnu par la TICAD. «De ce fait, et comme l’ont souligné les responsables japonais, le format de la TICAD n’a pas changé. Il reste ouvert uniquement aux Etats africains reconnus par le Japon, ce qui exclut la pseudo « RASD » », lit-on sur une dépêche de l’agence officielle.