Les autorités ont placé la capitale tunisienne sous verrouillage partiel à partir de jeudi dans le but de freiner le nombre record de cas et de décès quotidiens de coronavirus.
Les fêtes, manifestations sportives et culturelles et les prières publiques sont interdites jusqu’au 14 juillet en vertu des mesures qui couvrent Tunis et ses environs, s’ajoutant à celles, similaires, en place pour les villes côtières de Sousse et Monastir.
Les mesures annoncées mercredi soir comprennent également un couvre-feu nocturne de 20 heures à 5 heures du matin et une interdiction des cafés et restaurants servant de la nourriture sauf à l’extérieur ou en livraison.
De nombreux hôpitaux tunisiens sont à pleine capacité et les médecins disent qu’ils sont incapables de faire face.
Quatre régions intérieures du pays sont également sous verrouillage total depuis le 20 juin alors que les cas se sont multipliés.
Ajoutant au sentiment de crise, l’armée a été déployée dans certaines régions pour faire respecter les mesures de verrouillage.
Le ministère de la Santé a annoncé mardi un record de 5 921 cas et 116 décès dus à la COVID-19 ; les derniers chiffres disponibles dans ce pays de 12 millions d’habitants.
La Tunisie a lutté contre le manque de vaccins et a jusqu’à présent administré les vaccins initiaux à environ 15 pour cent de sa population, avec un peu plus d’un demi-million recevant les deux doses complètes.