Le potentiel économique en Afrique est énorme. Ce constat a été fait depuis longtemps mais le temps aujourd’hui est à l’action afin d’exploiter ces ressources pour le développement du continent. C’est dans cette optique que la capitale Togolaise, Lomé, a accueilli le 16e Forum de la loi américaine sur la croissance et les possibilités en Afrique (AGOA).
Prenant part à cet événement, le représentant au commerce des Etats-Unis, Robert E. Lighthizer, a réitéré, hier lors des travaux d’ouverture, l’engagement de son pays aux côtés de l’Afrique qui a un énorme potentiel pour la croissance et l’approfondissement des relations commerciales entre les deux parties. Dans ce sens, le responsable a assuré que « les Etats-Unis sont engagés aux côtés de l’Afrique. Nous voyons un énorme potentiel pour progresser et approfondir nos relations commerciales avec l’objectif d’établir un véritable partenariat dans l’avenir ».
De son côté, la ministre Togolais du Commerce et de la Promotion du Secteur privé, Mme Bernadette Legzim Balouki a assuré que « pour des raisons de barrières linguistiques, de méconnaissance du marché Américain et de temps à autre de certification surtout des produits Bio, le volume des échanges entre l’Afrique et les Etat-Unis a baissé, passant de 24 milliards de dollars en 2014 à 18 milliards de dollars en 2015 pour les exportations de l’Afrique vers les USA ».
Un avis partagé par le responsable américain qui a affirmé par ailleurs qu’en diminuant les barrières et en éliminant d’autres contraintes qui compromettent le commerce et les investissements, « nous sommes en mesure de voir prospérer le commerce entre les Etats-Unis et l’Afrique ». Poursuivant son intervention, M.Lighthizer a indiqué que l’Afrique d’aujourd’hui n’est pas celle d’il y a 17 ans et que le continent a changé durant cette période qui est celle de changement à l’échelle mondiale.
Pour sa part, le présentant du bureau des affaires africaines au département américain, M. Peter Barlerin a promis aux pays éligibles de l’Afrique subsaharienne de les accompagner pour rendre flexible leur accès au marché des USA. Dans ce sens, le responsable a affirmé qu’environ 6500 produits sont identifiés par la Loi AGOA et ils bénéficient de traitement hors taxes à leur entrée sur le territoire américain. Il s’agit principalement de deux types de produits entre autres, le cacao, la mangue, le miel, l’ananas, la banane plantain séchées et les produits textiles.
Pour rappel, le 16e Forum AGOA qui se tient du 8 au 10 août a été placé sous le thème : « Les États-Unis et l’Afrique : Partenariat pour la Prospérité à travers le Commerce ». Quelque 38 pays d’Afrique en plus des Etats-Unis y ont pris part avec plus de 1000 participants. Ils ont traité des sujets tels que la croissance économique inclusive et durable à travers les textiles et l’agri-business, le réseau de transport pour catalyser le commerce, l’optimisation des ressources en infrastructures, et l’investissement dans l’agri-business ainsi que la réforme agraire.