Les principales conclusions du rapport sur le nouveau modèle de développement seront présentées au Parlement ce mardi 1er juin. Les observateurs prédisent un débat houleux entre les parties politiques.
Les conclusions du rapport sur le nouveau modèle de développement (NMD) devraient donner lieu un vif débat entre partis politiques marocains. En effet, des divergences réelles ont été constatées entre ceux qui soutiennent « aveuglément » le contenu de ce rapport, ceux qui choisissent de temporiser et prendre le temps de l’étudier et ceux qui rappellent d’ores et déjà que le document n’est pas contraignant et que les partis politiques ne sont pas obligés de suivre ses recommandations.
C’est notamment le quotidien Al Ahdath Al Maghribia qui révèle, dans son édition du lundi 31 mai, les prémices de ce débat houleux au sujet du rapport sur le nouveau modèle de développement. La publication fait ainsi remarquer qu’à la veille de la présentation des principales conclusions du document aux parlementaires -la présentation étant prévue ce mardi-, les partis politiques n’y réagissent pas d’une même voix.
Parmi ceux qui affichent déjà leur adhésion, on retrouve l’Istiqlal. Son Secrétaire général, Nizar Baraka, s’est exprimé en affirmant que le modèle de développement proposé est visionnaire, et constitue une rupture avec le modèle actuel qui a montré ses limites. Il y voit une occasion de se lancer dans un nouveau projet social, instaurant une nouvelle génération de citoyenneté permettant un développement équitable et inclusif, et faisant du citoyen le point central de toutes les politiques publiques.
De son côté, le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, a appelé à l’ouverture d’un dialogue national au sujet de ce rapport. Son parti, lui, prévoit déjà de mobiliser ses leaders pour en débattre. Nabil Benabdellah, Secrétaire général du PPS, a tenu pour sa part à faire savoir que les partis politiques ne doivent pas se soumettre obligatoirement au contenu du rapport élaboré par la CSMD.