La Confédération africaine de football a appelé à une enquête sur un incident dans lequel des arbitres ont été agressés physiquement à la suite de la conclusion du quart de finale de la Coupe de la Confédération entre le Sénégalais Jaraaf et Coton Sport du Cameroun.
Jaraaf a remporté le match à Dakar 2-1, mais l’équipe camerounaise, qui a remporté le match aller 1-0, s’est qualifiée pour les demi-finales en raison de la règle des buts à l’extérieur.
Le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, a publié mardi un communiqué condamnant fermement l’incident tout en souhaitant un prompt rétablissement aux officiels blessés.
«Ces actes d’incivilité ne peuvent être tolérés. Ils n’ont pas leur place dans notre football, mais ils ont malheureusement tendance à se généraliser sur le terrain. La CAF se réserve le droit de réviser, à la hausse, les barèmes de sanctions pour ces actes », a déclaré Mosengo-Omba.
Selon la CAF, Mosengo-Omba entend proposer une «réforme en profondeur» de ses organes judiciaires pour leur permettre d’agir «plus efficacement».
Des incidents d’agressions d’officiels de match ont été largement rapportés cette année à travers le continent, et pas seulement dans les compétitions de clubs de la CAF.
En février, les joueurs du champion kényan Gor Mahia auraient agressé l’arbitre à la fin de leur deuxième tour de qualification préliminaire de la Coupe de la Confédération contre les Stars de la NAPSA de Zambie.
L’attaque a été déclenchée par la décision de l’arbitre d’accorder un penalty au club zambien à la toute fin du match, ce qui a empêché Gor Mahia de se rendre en phase de groupes de la compétition.
En mars, des officiels au Ghana ont également été agressés lors d’un match de première division entre Mighty Royals et Tano Bofoakwa à Wamafo.