Une patrouille anti-braconnage, accompagnée de formateurs et journalistes occidentaux, a été attaquée lundi 26 avril dans l’Est du Burkina Faso, faisant trois blessés et quatre disparus : deux Espagnols, un Irlandais et un Burkinabé.
La patrouille, composée de militaires, de forestiers, de formateurs et journalistes occidentaux, « a été la cible d’une attaque sur l’axe Fada N’Gourma-Pama », selon un responsable local, cité par l’AFP. Selon cette source, le bilan provisoire fait état de « trois personnes blessées, quatre personnes portées disparues ».
Les disparus occidentaux « sont deux Espagnols et un Irlandais, tous des journalistes-formateurs travaillant pour le compte d’une ONG qui œuvre pour la protection de l’environnement ».
« Selon les rescapés, deux d’entre eux (expatriés) ont été blessés lors de l’attaque. Les recherches sont toujours en cours », pour retrouver les quatre disparus, à en croire l’AFP.L’attaque a été menée par des hommes armés circulant à bord de deux véhicules pick-up et d’une dizaine de motos.
Rappelons que plusieurs prises d’otages étrangers ont eu lieu ces dernières années au Burkina Faso, confronté depuis 2015 à des attaques terroristes de plus en plus fréquentes. Un couple d’Australiens avait été enlevé à Djibo (à la frontière avec le Mali et le Niger) dans la nuit du 15 au 16 janvier 2016 lors d’une action apparemment coordonnée avec des attentats à Ouagadougou.
Cette nuit-là, des terroristes avaient ouvert le feu dans les cafés, restaurants et hôtels de l’avenue Kwame Nkrumahfaisant 30 morts et 71 blessés.
En décembre 2018, un couple italo-canadien avait disparu sur la route entre Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Il avait été libéré au Mali voisin, après plus d’un an de captivité. Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger en proie aux attaques terroristes, en est également la victime régulière depuis 2015.