Le choix de la conquête des connaissances scientifiques et technologiques est au cœur de l’action globale de développement multiforme de Abu Dhabi. L’éclatant succès de la mise en orbite autour de Mars de la sonde « Al Amal »(espoir) en est une preuve irréfutable. L’organisation de la conférence internationale de la défense IDEX et NAFDEX est aussi à considérer dans la même dynamique visionnaire et lucide.
Le thème de cette année : « l’amélioration et le développement de l’intelligence artificielle et des technologies de pointe et leur production à l’ère de la quatrième révolution industrielle » met en exergue la volonté affichée de relever les défis scientifiques du 21e siècle.
L’intelligence artificielle va jouer un rôle, de plus en plus important, dans l’émancipation économique, sociale, technologique et médicale de l’humanité qui entre, assurément, de plein pied, dans la quatrième révolution industrielle. Celle de l’IA, du numérique, des nanotechnologies, de la conquête accélérée de l’espace, de la biologie réinventée etc…
Il y a un rendez-vous avec le futur qui est déjà là et qu’il ne faut pas rater. Pays du Nord et du Sud doivent agir de concert car personne n’a le monopole de la science et de l’intelligence. Il faut magnifier la démarche d’Abu Dhabi et, surtout, la place privilégiée qu’il accorde à L’Afrique. En effet, de nombreux pays africains sont invités pour participer à la conférence qui se tient du 21 au 25 février 2021.
60 pays et 1300 sociétés de par le monde, sont conviés à ce rendez-vous planétaire de la recherche sur les moyens technologiques de pointe pour assurer la défense des États pour que sécurité et paix soient garanties. On peut noter parmi les pays africains invités le Congo Brazaville et la Guinée-Conakry. La République Démocratique du Congo (RDC), le Gabon, la Gambie, le Mali et l’Éthiopie seront également au rendez-vous.
