Avec 53,92% des suffrages, le président sortant, Archange Touadéra, rempile à la tête de l’Etat. Il est suivi, largement derrière par, Anicet Dologuélé, qui obtient 21%, tandis que, Martin Ziguélé, complète le podium avec un peu plus de 7%.
Touadéra réussit son coup ko, comme il pouvait l’espérer, malgré un contexte difficile, marqué du sceau de la violence des bandes armées. Malgré aussi le fait que deux tiers du territoire sont occupés par ces mêmes bandes armées.
En fait, cette nouvelle légitimité démocratique lui permet de renouer le dialogue avec toutes les forces politiques sous l’égide de l’ONU qui a tenu que le scrutin présidentiel soit organisé, coûte que coûte. D’ailleurs une enquête est ouverte conte l’ex-président François Bozizé qui est derrière certaines bandes armées qui terrorisent le pays. Cet homme est un danger pour la Centrafrique et doit être empêché de nuire.
Le soutien qu’il a apporté à Dologuélé n’a pas permis à ce dernier de battre Touadéra. Ni même d’approcher sa performance électorale. Mais évidemment, tout ceci est relatif au vu du nombre limité de citoyens qui ont pu exercer leur droit de vote.
Cette présidentielle a eu le mérite d’avoir pu se tenir, mais tout reste encore à faire en Centrafrique.