Après la perte de la présidence de l’Assemblée nationale début décembre, le FCC a vu des départs en son sein et un comité de crise a été mis en place.
L’ex-président congolais, Joseph Kabila est de plus en plus isolé, selon les médias congolais Plusieurs sénateurs du Front Commun pour le Congo (FCC), qui faisait partie de la coalition au pouvoir, pointent du doigt la gestion de la formation politique et réclament la démission de l’ancien président.
Sur le terrain, le président Félix Tshisekedi gagne encore des points et semble s’acheminer vers de nouvelles alliances pour gouverner.
Selon Jeune Afrique, la majorité des gouverneurs de province, sous pression et désarçonnés par l’éclatement de la coalition de Joseph Kabila dont beaucoup sont issus, ont promis loyauté
Rappelons qu’en avril 2019, à l’issue du scrutin des gouverneurs, l’heure était à l’effervescence et à l’autosatisfaction dans les rangs du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition de Joseph Kabila qui, après avoir remporté la majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat, obtenait la majorité des postes à la tête des 26 provinces du pays. Mais depuis, l’alliance Kabila-Tshisekedi s’est effrité et le président congolais en exercice a annoncé début décembre 2020 la fin de la coalition au pouvoir qu’il formait avec la majorité parlementaire de son prédécesseur Joseph Kabila.
Félix Tshisekedi a depuis exprimé son souhait de former un nouveau gouvernement d’« union sacrée », pour tourner la page des « humiliations » qu’il affirme avoir subies au sein de la coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila.
Proclamé vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018, l’opposant Félix Tshisekedi avait été investi le 24 janvier 2019 en présence de Kabila, première transition du pouvoir sans effusion de sang depuis l’indépendance en 1960.