Le président américain Donald Trump a ordonné à quasiment tous les militaires américains de se retirer de la Somalie.
Les Etats-Unis ont environ 700 soldats en Somalie. Leur rôle est d’appuyer les forces locales à faire face aux insurgés d’Al Shabaab, un groupe qui selon les experts est lié à la nébuleuse Al-Qaïda. Le Pentagone a toutefois tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’un retrait total de l’Afrique de l’Est. Il s’agit plutôt d’un « repositionnement » dans la sous-région.
« Notre présence en Somalie va certes diminuer de manière significative, mais les forces américaines resteront dans la région et nos tâches et notre engagement envers nos partenaires restent inchangés », a souligné le général Stephen Townsend, commandant des forces américaines en Afrique, dans une déclaration relayée par VOA Afrique.
Les États-Unis se sont déjà retirés des villes somaliennes de Bossaso et Galkayo au début de cette année. Le mois dernier, les troupes américaines étaient toujours présentes dans la ville portuaire de Kismayo, dans le sud du pays, sur la base aérienne de Baledogle dans la région du Bas Shabelle et dans la capitale Mogadiscio.
Selon VOA Afrique, le retrait de la Somalie devait être achevé le 15 janvier, soit cinq jours avant la prestation de serment du président élu Joe Biden.