Désarçonné par la déclaration de victoire de Dalein Diallo dont les équipes de campagne ont compilé les résultats des procès verbaux de plus de 80% des bureaux de vote (PV affichés publiquement et que donc chacun peut vérifier) et prouvé l’avance irrattrapable du candidat de l’UFDG ; les partisans de Alpha Condé joue la montre pour falsifier les PV reçus au niveau des commissions de centralisation des votes.
Et pour ne pas heurter brutalement l’opinion publique avec des résultats fantaisistes, la CENI(totalement soumise à Condé) a commencé par annoncer les résultats de 4 circonscriptions sur 38, hier soir.
Et comme par hasard, Alpha Condé est en tête dans chacune d’elle. La manœuvre est grossière et trahit l’embarras des fraudeurs.
Mais ces derniers n’ont pas le choix :Condé doit gagner coûte que coûte, même s’il faut verser beaucoup de sang et répandre le chaos dans le pays. Il l’a déjà et va continuer, sauf si la communauté internationale à commencer par l’ONU et l’UE, mais aussi Amnesty International et surtout la CPI, ne met en garde le dictateur guinéen. Pour le menacer d’être traduit à La Haye comme Charles Taylor ou Laurent Gbagbo.
Pour le moment les fraudeurs ,coincés par les preuves éclatantes brandies par l’UFDG (PV incontestables) vont se rabattre sur la Haute Guinée, fief supposé de Condé où le chiffre des inscrits a été gonflé à dessein, les cartes d’électeurs doublés voire triplés( doublons et autres) et, surtout les bureaux de vote fictifs créés.
Ancien ministre de la défense et candidat sans illusion, Ousmane Kaba a vendu la mèche :il a constaté et dénoncé l’existence de 449 bureaux de vote au lieu des 331 légalement reconnus à Kankan.
Dans une autre localité :Missantan 44 au lieu de 22. A l’évidence cette arnaque ne s’est pas arrêtée là. Alpha Condé ne peut pas gagner une élection démocratique, libre et transparente en Guinée. Il a toujours volé et, sur ces colonnes nous le disons depuis des mois.
A 82 ans, il va s’accrocher et user de tous les moyens de violence possibles. Le domicile de Dalein Diallo est encerclé et il est ainsi empêché d’agir pour mobiliser ses partisans dans la rue. Il a déjà démontré pendant la campagne qu’il pouvait soulever un raz de marée populaire à Conakry. C’est ce dont les fraudeurs partisans de Condé ont peur.
Mais, ils ont un grand problème car leur ruse est découverte. Il ne leur reste plus que d’essayer de passer en force à leurs risques et périls. Cette élection sera résolue dans la rue et c’est Condé qui ne laisse pas le choix à Dalein.