Depuis l’adoption de la résolution 2351 sur le Sahara par le Conseil de sécurité, les dirigeants du front séparatiste du POLISARIO ne savent plus où donner de la tête. Obligés de retirer leurs milices de la zone d’El Guergarat après les pressions de la communauté internationale, Brahim Ghali et ses partisans ont entamé une tournée dans les camps de Tindouf afin d’expliquer les raisons de ce retrait, jusqu’ici inimaginable pour les dirigeants soutenus par l’Algerie.
Ce nouveau revers essuyé par la diplomatie du POLISARIO a poussé ses hauts responsables à revoir leur stratégie. Désormais, ils exigent que ce conflit soit traité conjointement par l’UA et l’ONU. Ils espèrent ainsi compter sur le soutien de l’Algérie et de l’Afrique du Sud au sein de l’organisation panafricaine. Dans ce sens, le coordinateur du POLISARIO auprès de la MINURSO a déclaré depuis Alger que «le conflit doit être traité conjointement par l’UA et l’ONU».
Pour rappel, la nouvelle résolution, adopté à l’unanimité par les 15 membres du Conseil de sécurité a été salué par plusieurs puissances internationales et régionales. Dans ce sens, le Quai d’Orsay a affirmé que “La France se réjouit de l’adoption à l’unanimité le 28 avril par le conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 2351 renouvelant pour un an le mandat de la MINURSO, dont nous saluons le travail accompli en faveur de la paix et de la stabilité de la région”. La diplomatie française n’a pas manqué de rappeler que “le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une base sérieuse et crédible pour une solution négociée”.