À quelques jours seulement de la réunion annuelle du conseil de sécurité de l’ONU relatif à la question du Sahara marocain, les milices armées du groupement séparatiste du POLISARIO refusent toujours de quitter la zone tampon au niveau des frontières maroco-mauritaniennes. En effet, selon des sources journalistiques, le point de contrôle instauré par les milices au niveau de la région d’El Guergarat est toujours en place malgré les appels du secrétaire général de l’ONU.
Les récentes déclarations des hauts responsables du POLISARIO depuis Tindouf en territoire algérien ont venu confirmer cette position. Affirmant « exercer leur droit légitime de contrôle dans cette zone » les responsables du groupe séparatiste ont refusé à nouveau de se soumettre aux décisions onusiennes et poursuivent le contrôle des véhicules transitant depuis le Maroc vers la Mauritanie.
De son côté, le Maroc qui préfère attendre la décision du conseil de sécurité, avait déjà quitté cette zone suite aux appels lancés par le nouveau secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Ce dernier et dans son rapport qui sera étudié par le conseil de sécurité a mis en avant la coopération marocaine tout en lançant à nouveau son appel au POLISARIO pour un retrait immédiat de cette zone.
Pour rappel, M.Guterres avait mentionné dans son rapport qu’il “demeure profondément préoccupé par la présence continue d’éléments armés du Front Polisario dans cette région, et par les défis que cela pose à la raison d’être de cette zone tampon”. Cette situation risque “d’entraîner l’effondrement du cessez-le-feu” et d’engendrer un “impact dangereux” sur la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région, avait-il souligné dans son rapport.