Les opposants au port du masque et aux mesures de restrictions contre le coronavirus sont descendus dans la rue par milliers samedi dans plusieurs villes d’Europe. Plusieurs tribunaux européens ont en effet autorisé ces rassemblements dont le plus grand a été observé à Berlin en Allemagne et s’est soldé par 300 interpellations après des violences entre manifestants d’extrême droite et forces de l’ordre.
Au total, quelque 38.000 personnes selon les autorités ont participé en majorité dans le calme à un meeting au cours duquel les organisateurs ont appelé “à la fin de toutes les restrictions en place” pour combattre le nouveau coronavirus. Auparavant, la police avait interrompu un défilé, faute de respect des gestes barrières.
A Londres, un millier de manifestants appelant à “la fin de la tyrannie médicale” se sont retrouvés sur le Trafalgar Square, tandis qu’à Zurich, ils étaient plus d’un millier selon la police à réclamer “un retour à la liberté”. A Paris, 200 à 300 personnes ont protesté contre le port du masque obligatoire, a rapporté samedi l’AFP.
Après la demande de dispersion du défilé à Berlin en début d’après-midi, les manifestants étaient restés sur place, criant “résistance!”, puis “nous sommes le peuple!”, un slogan employé par l’extrême droite. Ils ont à plusieurs reprises chanté l’hymne national allemand, toujours selon l’agence de presse française.
Comme de nombreux pays européens, l’Allemagne est confrontée ces dernières semaines à une reprise de la pandémie, avec en moyenne quelque 1.500 nouveaux cas déclarés chaque jour. La pandémie du Covid-19 a fait au moins 838.271 morts dans le monde depuis l’apparition du virus fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles samedi. Près de 24,8 millions de cas d’infection ont été diagnostiqués.