Les deux régions anglophones du Cameroun ont décrété une « journée villes mortes » aujourd’hui(lundi 27 février). Celle-ci est très suivie dans les zones concernées.
Etablissements publics, commerces et écoles ont presque tous affiché porte close. Même l’université est très touchée car seuls les étudiants francophones ont fréquenté les salles de cours.
Cette action d’éclat est la dernière en série d’un mouvement de colère qui persiste dans les provinces anglophones depuis des mois. Les habitants de cette partie du pays s’estiment délaissés par le pouvoir aux mains des francophones. Et de l’inusable Paul Biya au pouvoir depuis plus de trente ans.
Il faut souhaiter que le gouvernement central prenne conscience de l’impératif de jouer la carte de la réconciliation nationale de manière sincère dans l’intérêt bien compris du peuple camerounais. C’est aussi l’intérêt politique des tenants du pouvoir.