Le président Emmanuel Macron, dans une adresse aux français a annoncé l’ouverture des écoles et lycées le 11 mai.
Pas les universités, ni les restaurants et les cinémas, entre autres lieux publics. Les étudiants continueront d’avoir des cours par internet. Toutefois cette ouverture sera précédée d’un confinement strict qui continue. D’ici 4 semaines environ, un masque « grand public » sera disponible et les personnes vulnérables pourront être testées.
En attendant il exhorte ses compatriotes à poursuivre leurs efforts pour appliquer les règles de confinement qui aident à sauver des vies et qui sont le seul moyen d’agir efficacement à l’heure actuelle.
Macron a fait aussi une sorte de mea culpa en reconnaissant que la France n’a pas été assez préparée pour faire face à la crise. Il s’est fait l’avocat d’une aide européenne à l’Afrique qui est impactée la pandémie et ses conséquences économiques.
Ce discours de vérité est tenu à un moment difficile car le nombre de morts en France approche dangereusement du chiffre de 15000, plaçant le pays parmi les plus touchés du monde derrière les USA, l’Italie et l’Espagne.
Le manque d’anticipation explique aussi la pénurie en masques (commandés en Chine) de kits de tests, de lits de réanimation, entre autres équipements. L’indiscipline des français complète le tableau des blâmes avec des infractions multiples aux règles de confinement.
La décision d’ouverture des écoles et lycées, inscrit l’Hexagone dans la liste des pays qui commencent à engager un processus de « déconfinement » comme la Tchéquie, le Danemark, l’Autriche ou la Chine. Le problème est que dans ces derniers pays un reflux de la pandémie (nombre de décès, d’hospitalisations, de cas d’infection sont en baisse).
En France le nombre de morts, notamment reste très élevé, s‘approchant du niveau de l’Espagne. Il y a donc un pari sur l’avenir que Macron fait qui estime, avec la poursuite d’un confinement strict, la pandémie va être maitrisée et circonscrite. Il en a été ainsi ailleurs.