Décidément l’organisation des élections couplées, Législatives et Référendum, est une question de vie ou de mort politique pour Alpha Condé. C’est pourquoi, il fait le forcing pour qu’elles se tiennent coûte que coûte ! Deux fois reportées, ces élections impossibles sont à nouveau programmées pour le 22 mars par décret présidentiel.
Condé est aux abois et ne réfléchit plus car comment peut-il faire croire que les raisons du refus de la CEDEAO, de l’OIF et de l’UA de cautionner cette mascarade ne sont plus d’actualité ? Comment purger le fichier électoral des 2.500.000 faux électeurs trouvés par l’OIF et la CEDEAO en deux semaines ?
Aucun audit crédible ne peut être réalisé en si peu de temps, si tenté qu’Alpha Condé soit intéressé par une telle opération qui ruinerait sa stratégie de fraude. Le certain est que Alpha Condé ne peut pas gagner des élections démocratiques, libres et transparentes en Guinée et il en est conscient. Il a déjà truqué par deux les scrutins pour obtenir un et deux mandats présidentiels.
Il sait que le temps lui est compté et c’est la raison pour laquelle, il fait feu de tout bois, y compris, en essayant de profiter de la pandémie du coronavirus (en pensant que la communauté internationale est occupée ailleurs) pour commettre son hold up électoral. Mais, il se trompe car les Africains restent vigilants et ni l’OIF, ni la CEDEAO, encore moins l’UA (union africaine) ne vont se dédire et laisser passer cette forfaiture.
L’opposition guinéenne doit rester mobiliser et engagée pour barrer la route au dictateur démasqué. Le plus dur a été fait ; il faut maintenir la pression et l’obliger à annuler purement et simplement son projet illégal. C’est possible car Condé a montré qu’il n’était ni téméraire ni suicidaire. Il est un tigre en papier qu’il faut démystifié. Son nouveau coup de bluff ne doit pas passer.