Les deux terroristes à l’origine de l’attaque terroriste de Tunis, vendredi dernier, avaient été déjà condamnés et incarcérés pour terrorisme en 2014 et avaient purgé leurs peines. Ils étaient interdits de sortie du territoire.
Les kamikazes étaient originaires de la banlieue de Tunis, selon les autorités tunisiennes. Pour l’heure pas de revendication. En juin dernier, l’organisation État islamique avait été rapide à s’attribuer la responsabilité des attentats suicides visant les forces de l’ordre dans la capitale.
L’attaque terroriste, menée par deux assaillants aux abords de l’ambassade des États-Unis ce vendredi 6 mars à Tunis, qui a fait un mort et cinq blessés, vient rappeler la persistance de groupes terroristes. Pour les spécialistes, la question qui se pose est de savoir si cet attentat est isolé ou est-ce le début d’une campagne.
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Notons que deux heures seulement après la déflagration qui a visé un fourgon de policiers devant l’ambassade américaine, la police menait déjà des perquisitions et tenait à le faire savoir. Première ville ciblée, Le Kram, quartier populaire en bord de mer, à 5 kilomètres des lieux de l’attentat, d’où serait originaire l’un des terroristes, selon RFI.
Recherche de complices, recherche d’indices, divulgation des noms des suspects… Avant même les résultats des analyses ADN, les descentes ont permis de procéder à des arrestations de personnes fichées pour terrorisme.
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Ces attaques n’avaient pas entaché la saison touristique. Le pays vient de connaître une année touristique exceptionnelle et compte renouveler l’exercice afin de lutter contre une crise économique lancinante, priorité du nouvel exécutif.