L’émissaire spécial de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a annoncé, ce lundi 2 mars, sa démission. Sur son compte Twitter, il a évoqué des « raisons de santé » pour ce retrait, après plus de deux ans et demi à son poste.
« Je dois reconnaître que ma santé ne me permet plus de subir autant de stress, j’ai donc demandé au secrétaire général (de l’ONU) de me libérer de mes fonctions », a écrit le diplomate franco-libanais.
Cette démission intervient après la conférence de presse qu’il avait donnée, samedi 29 février, à Genève, après l’échec du dialogue politique.
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Dans cette conférence de presse, Ghassan Salamé est apparu plus que jamais en colère contre les Libyens qui, a-t-il dit, ne respectent pas leurs engagements de Berlin. Il a accusé les deux parties en conflit de répandre des mensonges concernant les pourparlers de Genève portant sur le choix des représentants censés prendre part à ce dialogue, selon RFI.
« Durant presque trois ans, j’ai tenté de rassembler les Libyens, de restreindre les interventions étrangères et de sauvegarder l’unité du pays », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
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Aujourd’hui, Ghassan Salamé, estimant avoir accompli une partie de la mission – en l’occurrence le sommet de Berlin, la résolution 2 510 des Nations unies et le lancement des trois volets des pourparlers de paix de Genève – a déclaré vouloir exercer son droit de retrait, car « ma santé est éprouvée par le stress permanent », a-t-il expliqué.
Ces deux derniers jours, le désormais ex-envoyé spécial des Nations unies en Libye a essuyé de violentes critiques de plusieurs responsables libyens, chacun l’accusant de se ranger aux côtés des adversaires. Ghassan Salamé était le sixième envoyé spécial. Son départ risque de compliquer davantage le dossier libyen.