De guerre lasse, les évêques congolais jettent l’éponge et demandent aux acteurs politiques de se concerter et de trouver un accord définitif.
Le 31 décembre un accord avait été signé presque à l’unanimité entre le pouvoir et l’opposition représentée par le « Rassemblement » dirigé par Etienne Tshisekedi. Un partage du pouvoir était décidé mais le choix du premier ministre de transition restait la pomme de discorde. Logiquement c’est un membre du « Rassemblement » qui devrait être investi mais le fait que le fils de Etienne Tshisekedi était en pole position avait suscité des réticences.
Il y a eu en outre le fait que le premier ministre en place nommé récemment, Badibanda rechignait à céder la place.
La vérité est que c’est Kabila lui-même qui fait du dilatoire car s’il a signé pour quitter le pouvoir d’ici la fin de l’année; il ne s’y résout pas vraiment.
Ses partisans n’ont jamais accepté la médiation des évêques et cherchent à la torpiller. Ils sont entrain d’y parvenir à la fin. Si le retrait des hommes d’église devient définitif; la porte sera grande ouverte pour le chaos et la violence.
En R.D.Congo c’est le retour à la case départ : Kabila continue de s’accrocher à son fauteuil et n’a aucune intention de lâcher prise. Il ne le fera que contraint et forcé.