L’ancien ministre, Famara Ibrahima Sagna a été installé officiellement à la présidence du comité de pilotage du dialogue national par le président Macky Sall, ce jour, au Palais de la République.
En présence des hautes autorités du pays dont le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. La cérémonie fut solennelle et sobre et marquée par un discours d’engagement et de rassemblement prononcé par M. Sagna qui a exprimé toute sa gratitude au chef de l’État, Macky Sall pour le choix porté sur sa personne.
Il a invité les protagonistes au dépassement pour privilégier la recherche de consensus, « motivés par le désir et la volonté patriotique de construire un espace d’entente et de stabilité sociale, de paix où il fait bon vivre pour tout le monde ».
À l’évidence Famara Sagna préconise un dialogue sincère qui met les intérêts de la nation sénégalaise au-dessus de toute autre considération. C’est pour quoi la bouderie de l’ex-président Wade est regrettable, surtout après ses retrouvailles chaleureuses avec le chef de l’État, lors de l’inauguration de la mosquée Massalikul Jinane.
Le PDS a raté une nouvelle occasion en or pour renforcer la concertation politique qui est la clé de toute avancée démocratique durable. Macky Sall a prouvé qu’il demeure attaché au dialogue qui est consubstantielle à l’expérience démocratique sénégalaise qui émerveille le monde par sa spécificité qui s’enracine dans sa culture millénaire d’ouverture et de respect de l’Autre.
On peut affirmer que la vie nationale au Sénégal se conjugue au dialogue, à tous les niveaux et de manière permanente. L’espoir est donc permis de voir le président Sagna réussir dans sa mission dont l’objectif est d’aboutir à des consensus forts entre acteurs mus par l’amour du pays et de son peuple.
En vérité l’installation du président du comité de pilotage prend le dialogue en marche, si on peut dire. Car le dialogue a commencé depuis de nombreuses semaines déjà et des questions majeures comme le changement de date des élections locales ont été résolues, sans difficulté.
Les acteurs ont donc prouvé le mouvement en marchant. Il suffit au président Sagna d’accélérer le rythme et de renforcer la dynamique.