Les entreprises marocaines et saoudiennes ambitionnent de donner un nouvel élan aux relations économiques entre les deux pays.
Prenant part au Conseil d’affaires maroco-saoudien, réuni mercredi à Casablanca, ils ont discuté du climat des affaires et des opportunités d’investissement, afin de donner une nouvelle impulsion aux relations économiques liant les deux pays, a souligné à cette occasion Khalid Benjelloun, coprésident du Conseil d’affaires maroco-saoudien de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).
Ces dernières années, a poursuivi M. Benjelloun, « l’économie marocaine s’est inscrite dans un contexte favorable, caractérisé par une stabilité économique, un taux d’inflation maitrisé, et une croissance économique soutenue depuis la dernière décennie, ainsi qu’une ouverture à l’international, grâce aux accords de libre-échange avec l’Union européenne, les États-Unis, les pays arabes… ».
Même son de cloche du côté saoudien. Dans son mot d’ouverture, le coprésident du Conseil d’affaires maroco-saoudien, Ali Borman Al-Yami, a souligné que les hommes d’affaires doivent tirer parti de ce climat économique et politique jugé « opportun et positif », afin de promouvoir les échanges économiques entre les deux pays.
« L’Arabie Saoudite est une puissance économique et le pays arabe le plus riche de la région. La politique des travaux publics menée par le gouvernement, les investissements directs et la solidité du système bancaire et financier du pays ont permis à la première économie de la région de se faire une place parmi les plus importantes au monde », a-t-il noté. « Nous devons aussi examiner la complémentarité qui peut exister entre nos économies et les moyens que nous devons mobiliser pour nouer des partenariats industriels fructueux, créer de la valeur partagée, des investissements à forte valeur ajoutée et créer des emplois locaux », a-t-il précisé.
Cette rencontre a connu la participation de plus de 40 hommes d’affaires saoudiens qui appartiennent à divers secteurs d’activité dont le tourisme, l’agriculture, l’industrie, la plasturgie. Elle a connu également la présentation de plusieurs exposées portant notamment sur : le système de change au service des investissements extérieurs, les programmes les plus importants du ministère de l’Équipement, du Transport et de la Logistique et de l’Eau, l’expérience marocaine avec le lancement des certificats d’origine par voie électronique par la Direction des douanes et impôts indirects.
Plusieurs pistes de coopération ont été d’ailleurs mise en avant. Il s’agit notamment du lancement d’une ligne maritime entre le Maroc et l’Arabie Saoudite pour booster les échanges, particulièrement les exportations marocaines agroalimentaires, la mise en place d’un Conseil supérieur de l’investissement chargé de soutenir les projets ainsi que la mise en place d’un comité mixte maroco-saoudien pour piloter les investissements communs et développer les relations commerciales avec le continent africain.