À un moment où de plus en plus de gouvernements se détournent de la question palestinienne, les peuples font, de nouveau, la démonstration que la jeunesse soutiendra toujours la cause du peuple palestinien et son droit à vivre dignement.
Cette fois, c’est depuis les terrains de football au Maroc que les voix se sont élevées pour chanter l’amour des peuples pour la Palestine.
Un soutien inconditionnel de la jeunesse musulmane
« Jusqu’à la victoire ». C’est le message adressé par les supporters de l’équipe de football du Raja de Casablanca au peuple palestinien à travers une chorégraphie dessinée par le public lundi dernier au stade Mohammed V de Casablanca. Durant plus de deux heures, le public Casablancais a chanté clairement son amour pour la Palestine.
Munis de drapeaux et des écharpes noir et blanc, symbole de la révolution palestinienne, les Rajaouis ont rappelé clairement la position des peuples musulmans. Celle du soutien inconditionnel pour une cause avant tout humaine.
D’une seule voix, plus de 45 000 personnes ont affirmé que cette cause reste toujours la première question de la jeunesse dans les pays musulmans. Rajaoui (supporter de l’équipe du Raja de Casablanca) palestinien, ont tous crié en assurant leur volonté de visiter le pays et de soutenir le peuple jusqu’à la victoire.
Un refus catégorique de l’impunité d’Israël
Devant l’impuissance des gouvernements des pays musulmans et devant le laxisme de la société internationale, les peuples ont choisi quant à eux de dire non à l’impunité dont jouit l’État juif depuis sa création. En effet, Israël reste le pays qui cumule le plus de condamnations de la part de l’ONU mais jamais sans qu’une action concrète ne soit menée.
La dernière condamnation date d’ailleurs du mois en cours. En effet, le Coordinateur spécial des Nations-Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, a appelé, vendredi dernier, devant le Conseil de sécurité, à l’arrêt « immédiat » de l’expansion des colonies israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, qui mine la perspective de création d’un État palestinien viable et indépendant.