Jean Ping ne lâche pas le morceau. Il vient de lancer son « propre dialogue national » et de saisir la cour pénale internationale(CPI) pour enclencher un procès contre le régime en place.
De son point de vue « les violences commises pendant la présidentielle du 27 août représentent des crimes contre l’humanité ». Jean Ping affirme avoir « identifié 22 personnes tuées par balles ».
Il faut noter que la CPI enquête déjà sur place à la demande des autorités gabonaises. Ces dernières voulaient démontrer, par là même qu’elles n’avaient rien à cacher et encore moins à se reprocher.
Ragaillardi par le rapport des observateurs de l’union européenne(UE) qui, pourtant n’a rien apporté de nouveau par rapport à ce qu’ils avaient déjà soutenu, Jean Ping fait feu de tout bois.
Il reste fidèle à sa logique de la surenchère et de refus de tout dialogue avec le pouvoir.
Cette stratégie est-elle tenable ? Sera-t-elle payante ?
L’avenir le dira.