Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a affirmé lundi que la collision entre plusieurs voitures au Caire était un « acte terroriste ». L’un des véhicules a été chargé d’explosifs. La collision a fait au moins 20 morts.
Le président Al-Sissi a en effet présenté sur les réseaux sociaux ses condoléances « au peuple égyptien et aux familles des martyrs tués dans le lâche incident d’origine terroriste ». Selon un dernier bilan établi par le ministère égyptien de la Santé, au moins 20 personnes ont été tuées lorsqu’une voiture chargée d’explosifs et roulant à grande vitesse a percuté trois autres véhicules, provoquant une énorme explosion, peu avant minuit dimanche.
La police et le ministère de l’Intérieur ont attribué l’acte au groupuscule HASM, considéré par les autorités comme proches des Frères musulmans, confrérie interdite et sévèrement réprimée en Égypte.
Les premiers éléments d’une enquête ont conduit à « déterminer que le groupe HASM, lié aux Frères musulmans terroristes, était derrière la préparation du véhicule » ayant causé l’explosion, selon le ministère de l’Intérieur. Selon ce dernier, une quantité d’explosifs se trouvait à l’intérieur de la voiture, ce qui a entraîné son explosion lors de la collision.
Depuis 2016, le groupe HASM a revendiqué plusieurs attentats contre la police, des officiels et des juges, au Caire, rappelle l’AFP.
La collision, qui a eu lieu près de l’Institut de Cancer du Caire, a fait également 47 blessés, dont « trois ou quatre dans un état critique », selon le porte-parole du ministère de la Santé, Khaled Megahed.
Sur les réseaux sociaux, circulent des images de voitures calcinées et de personnes évacuées vers les hôpitaux. Environ 78 patients de l’Institut du Cancer du Caire, qui a été endommagé par l’explosion, ont été transférés dans d’autres hôpitaux.