L’Assemblée parlementaire de la francophonie aura pour président Amadou Soumahoro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
Ainsi en ont décidé les membres du Bureau de l’Institution, réunis à Abidjan. La décision a été prise à l’unanimité des membres du Bureau. Soumahoro réussit donc un coup double, en se faisant élire premier vice-président d’abord, avant d’être propulsé à la tête de l’APF, ensuite.
Son examen de passage, pour ainsi dire, devant ses pairs de la communauté francophone a été couronné de succès et ce, grâce à ses propres compétences, son engagement et sa capacité de rassemblement.
Le soutien remarquable du chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara a été décisif. Les obstacles que son prédécesseur, Guillaume Soro a cherché à soulever, ont été franchis très facilement.
Parce que le Droit et la souveraineté populaire étaient du côté des nouvelles autorités du Parlement ivoirien, dépositaires du suffrage universel. Le combat engagé par Soro était voué à l’échec parce qu’il n’avait ni base légale, ni pertinence politique.
Il a commis l’erreur de saisir la justice française qui a tranché en faveur de l’APF, l’a débouté et condamné à payer 3OOO euros pour les frais de justice. C’est une défaite politique cuisante qui s’explique par son manque d’expérience et de conseillers avisés.
Maintenant, ce débat est clos et l’APF vaque à ses occupations, en s’attelant à traiter du thème : « Parlements et Renforcement de la Démocratie ». Les différentes commissions sont au travail ce week-end, avant la cérémonie solennelle d’ouverture de la 45ème session de l’APF qui sera présidée lundi, par Alassane Ouattara, Chef de l’État de la République de Côte d’Ivoire.