La haine est un sable mouvant qui absorbe celui qui y plonge son âme damnée. Abdoul Mbaye, premier ministre limogé en veut à la terre entière et à Macky Sall qui, pourtant l’a honoré en le nommant chef de son premier gouvernement.
S’il était un homme bien, il garderait une reconnaissance éternelle à celui qui lui a permis de servir l’État et le peuple sénégalais, à une station aussi haute et stratégique. Mais l’ivresse du pouvoir ne l’a plus jamais quitté et son limogeage « normal » pour un premier ministre qui « sert de fusible » a inoculé le poison de la haine dans tout son organisme.
Au point où, il en oublie ses responsabilités de Premier ministre, ses propres signatures et/ou contrseing qui engagent sa responsabilité, hier, aujourd’hui et demain. En effet c’est bien lui qui a contresigné le décret d’approbation de la cession de Rufisque Offshore et Cayar offshore à Frank Timis.
Puisqu’il ne se souvient plus -un trou de mémoire très parlant face aux enquêteurs de la DIC-, on va lui rafraîchir la mémoire : « On appelle contreseing une seconde signature qui sert a authentifier la signature principale et à marquer son engagement en s’en déclarant solidaire ». « L’autorité qui contresigne un acte en endosse la responsabilité individuellement ou solidairement avec l’autorité qui a pris l’acte ».
Devant les perspicaces limiers de la DIC, Abdoul Mbaye a perdu pied et ne sachant pas, comment justifier qu’il ait signé « à l’insu de son plein gré », a déclaré : « Je n’ai pas souvenance des conditions dans lesquelles j’ai signé ce décret ». Tiens, tiens ! L’homme a des trous de mémoire qui jouent un vilain tour à l’accusateur public autoproclamé qu’il ambitionne de devenir.
Il est assurément très mal parti dans cette nouvelle carrière désirée. En vérité c’est le venin de la haine qui fait son effet dans cet esprit torturé, en désespoir de lucidité politique.
Rien d’illégal n’a été fait avec la cession des blocs, acte posé par Abdoulaye Wade et confirmé par Macky Sall, continuité de l’État oblige. Frank Timis peut être accusé de tous les pêchés d’Israël ou d’Égypte ou d’ailleurs, il a eu le mérite de tenter et la baraka d’avoir trouvé. Le jackpot qu’il touche est légal et cela ne lèse pas les intérêts bien compris du Sénégal.
Le pétrole et le gaz découverts sont un patrimoine national, pour les sénégalais d’aujourd’hui et ceux de demain. Et c’est le Président Macky Sall qui a tenu à inscrire cela dans la Constitution lors du Référendum de 2016 qu’il a organisé et remporté, haut la main. C’est encore lui qui a ouvert le COS-PETROGAZ à tous les segments de la nation, y compris la société civile et l’opposition.
Macky Sall veut la transparence et agit en conséquence. Tout le monde peut en témoigner, en le jugeant à ses actes, et non à partir de fake news et d’affabulations grossières.
Abdoul Mbaye est devenu la risée de tout le pays qui découvre son vrai visage d’homme aigri, méchant, haineux et rabougri. Son acharnement fait penser à Don Quichotte qui se bat contre les moulins à vent. Comme le personnage de Cervantès, Abdoul Mbaye a pété un câble et son cas est pire, car lui, c’est la haine qui le torture. La retraite doit lui peser et la drogue des médias commence à faire son effet dans ses neurones déjà touchés.
C’est la seule explication valable des dérives enfantines de l’ex-premier ministre qui « signe mais a été trompé », « qui a lu un faux rapport », bref qui était à NDOUMBELANE pendant les conseils des ministres. C’est, peut être le double de Abdoul Mbaye qui hantait la Primature lorsque le « vrai » était ailleurs.
Il a donc signé sans rien comprendre et il ne comprend toujours rien parce qu’il a des trous de mémoire à géométrie variable. À la DIC, il ne se souvient plus de rien, sur les plateaux de télévision il se rappelle de tout.
Qui croire ? Abdoul Mbaye ou Mbaye Abdoul ?