La sortie médiatique qui cherche à rattacher le nom du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse à la « possession » d’un bloc de pétrole qui aurait été attribué à la société ORYX, est grossière et mensongère.
Pour la simple et bonne raison que Moustapha Niasse n’est ni membre fondateur, ni actionnaire de ORYX PETROLEUM qui a été crée en 2010. Il faut souligner qu’un bloc de pétrole ne peut ni être vendu ou acheté. Il ne peut faire l’objet d’aucune transaction de nature particulière.
Un bloc de pétrole est un espace de territoire donné qui est limité dans sa surface géographique, immatriculé et attribué (parfois) à des sociétés concessionnaires pour faire des recherches pour voir s’il y a du pétrole ou non. La seule possibilité offerte est donc la recherche et/ou l’exploration.
Il est donc faux de dire que quelqu’un possède 85% d’un bloc pétrolier. C’est illogique et insensé. Et, dans ce cas précis, Moustapha Niasse n’a rien à voir avec la société citée. Mais, comme on le sait, plus la « FAKE NEWS » est grossière, plus elle fait le buzz et c’est l’effet recherché.
Dans un contexte autre, un démenti aurait été un effort inutile ; mais le tsunami verbal qui déferle actuellement -dont le but est de déstabiliser l’État- exige une mise au point, sans délai pour que les affabulateurs soient confondus.
Pour que nul n’en ignore, Moustapha Niasse, depuis 2012, avant son élection à la présidence de l’Assemblée nationale, a arrêté toutes ses activités privées et a démissionné de tous les conseils d’administration dont il était membre au Sénégal et à l’étranger. Même si le Droit international lui permet de rester actionnaire d’une société ; il a choisi de servir l’État et le peuple sénégalais, avec un dévouement total.
C’est pour lui un honneur et un sacerdoce pour un fils qui doit tout à sa patrie et qui est déterminé à consentir tous les sacrifices, pour toujours, le servir avec dignité et fierté. C’est pour quoi il ne peut accepter que le venin des « FAKE NEWS » soit inoculé dans le corps social national, sans réagir, avec vigueur et rapidité.
À l’évidence d’aucuns cherchent à déstabiliser le pays par une offensive, sans précédent d’affabulations, d’affirmations péremptoires, de dérives verbales haineuses et même d’appels à l’émeute pour soulever un peuple qui leur a tourné le dos lors de la présidentielle du 24 février. Ils n’arrivent toujours pas à digérer leur déconvenue électorale et s’échinent à essayer de rebondir par la manipulation de l’opinion.
L’odeur du pétrole les fait saliver et leur donne du grain à moudre, dans leur délire pouvoiriste enterré par les urnes. Ils ciblent la manne fantasmée de l’or noir pour viser une mobilisation qui n’a jamais été au rendez-vous et qui ne le sera pas.
Parce que la ficelle est trop grosse et, dans le cas de Moustapha Niasse, les « Fake news » se heurtent à un bouclier, sans faille, de faits avérés, indubitables parce que vérifiables et vérifiés.