Quatorze terroristes présumés ont été tués lors d’opérations des forces de sécurité dans la péninsule du Sinaï. Une opération qui intervient au lendemain d’un attentat qui a coûté la vie à huit policiers.
Le ministère égyptien de l’Intérieur a affirmé que « la chasse aux assaillants en fuite a conduit à une cache que les forces de sécurité ont encerclée avant de lancer l’assaut, tuant 14 extrémistes ».
L’attentat, revendiqué par le groupe État islamique (EI), a visé un barrage de la police à l’ouest d’Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï, dans le nord-est de l’Égypte. Il s’est produit au début de la fête de l’Aïd El-Fitr. Cinq présumés terroristes ont été tués et certains ont pris la fuite, ont indiqué mercredi les autorités.
Les forces de sécurité ont également découvert 14 armes à feu, trois engins explosifs et deux ceintures d’explosifs en leur possession, selon le ministère de l’Intérieur. Ce dernier a également diffusé des images des terroristes présumés tués « gisant dans des flaques de sang », écrit l’AFP.
Active dans le Nord-Sinaï, la branche locale de l’EI est passée d’attaques sporadiques à une véritable insurrection après la destitution par l’armée du président Mohamed Morsi en 2013. Depuis, des centaines de soldats et policiers ont été tués dans des attaques attribuées au groupe terroriste.
L’armée égyptienne a lancé en février 2018 une vaste opération « antiterroriste » dans le Nord-Sinaï. Environ 650 terroristes présumés ont été tués, ainsi que près d’une cinquantaine de militaires égyptiens depuis le début de l’opération, selon les chiffres officiels.