Candidat malheureux à la présidentielle gabonaise, JEAN PING continue de refuser sa défaite.
Hier(samedi) il a tenu un meeting au Trocadero à Paris avec ses partisans toujours enthousiastes. Il a affirmé qu’il « ne dialoguerait jamais avec le pouvoir ».
Une position radicale qui risque de l’isoler sur l’échiquier politique national gabonais et d’embarrasser ses soutiens à l’étranger.
En effet comment trouver une solution politique à la crise sans dialogue ?
PING a-t-il les moyens de faire plier le régime gabonais ? Pourquoi ne peut-il pas soulever les foules sur place ? Va-t-il continuer à maintenir son pays dans une tension sociale permanente ?
À toutes ces questions Ping n’apporte pas de réponse. Il reste droit dans ses bottes et savoure l’accueil coloré de ses partisans de la diaspora. On a les satisfactions qu’on peut mais il relève de l’éthique de responsabilité de dépasser ce moment pour privilégier l’avenir du Gabon.
Le choix du dialogue est lucide, réaliste et courageux.
La confrontation est un autre choix possible. Il faut oser, en ayant auparavant analyser les rapports de force et les conséquences pour le peuple.