« Le président Bédié et moi avons l’ambition en 2020 de transférer le pouvoir à une nouvelle génération. »
Ainsi s’est exprimé le président Alassane Ouattara ce jour (jeudi) à Bouaké lors du meeting de clôture de la campagne pour le référendum du 30 octobre.
Cette déclaration devrait rassurer tous ceux qui voyaient derrière la suppression de la limitation de l’âge pour être candidat à l’élection présidentielle à soixante quinze ans une volonté d’accaparement du pouvoir par les deux alliés houphouètistes.
Les Ivoiriens qui vont voter pour valider ou non le projet de nouvelle constitution sont donc édifiés.
Ouattara et Bédié ont pris date pour leur retraite politique et auraient seulement pour souci de laisser des institutions solides à la jeune génération pour lui éviter d’éventuelles déchirures comme celles qui ont déjà ensanglanté le pays.
Si leurs concitoyens répondent favorablement à leur demande, Ouattara et Bédié pourraient siéger au sénat qui est une innovation de la nouvelle constitution ou encore à la chambre des rois et des chefs traditionnels où leur statut d’anciens chefs d’Etat permettrait de leur faire de la place.
Objectivement les jeux semblent faits car l’opposition qui est hostile au projet fait campagne pour le boycott au lieu de mener une offensive pour faire voter négativement les citoyens. Les opposants font le service minimum. Ou ils n’ont pas les moyens de faire face ou ils ont conscience de leur propre faiblesse électorale.