L’appel à candidatures à la présidence de la CGEM est ouvert.

L’appel à candidature est ouvert lundi pour succéder à la présidente de l’organisation patronale marocaine (CGEM), Miriem Bensaleh Chaqroun.

À 55 ans, cette dernière passera le relais à un nouveau président le 22 mai, après avoir représenté le patronat pendant six années. Le règlement intérieur lui interdit de se représenter pour un 3ème mandat. Cette héritière est devenue la première femme à s’asseoir sur ce fauteuil, un soir de mai 2012, après avoir obtenu 96,8 % des voix, lors de l’Assemblée générale élective.

Très peu médiatisée avant de devenir la patronne des patrons, Miriem Bensaleh a fait parler d’elle quotidiennement, ou presque, durant ces dernières années. Elle a été au devant de la scène pour défendre les siens face au gouvernement, pour négocier avec les syndicats ou pour représenter le secteur privé, à l’étranger. Elle a su s’imposer comme une véritable femme influente.

En interne, les tractations vont bon train, bien qu’aucune candidature ne soit officiellement déclarée. Toutefois, 3 noms circulent avec insistance. Il s’agit de Hammad Kassal qui a roulé sa bosse au sein de la confédération, notamment en sa qualité d’ex-vice président, sous l’ère du ministre Moulay Hafif Elalamy.

D’autres noms figurent également, parmi eux Hakim Marrakchi, actuel vice-président de la CGEM. La presse spécialisée cite autant Mohamed Fikrat, PDG de Cosumar, ou encore Abdelilah Hifdi, président du groupe parlementaire de la CGEM.

D’après le règlement interne du patronat, les candidats à la tête de la confédération patronale doivent recueillir les signatures de 100 membres, à jour de leurs cotisations. Et appartenant à au moins trois CGEM régions différentes, avec un minimum de 30% en région.

Le dernier délai pour le dépôt des candidatures est fixé au 13 avril tandis que l’assemblée élective, qui désignera le successeur de Bensaleh se tiendra le 22 mai 2018.