Une manifestation a eu lieu à Dakar, contre la hausse du prix de l’électricité.

Le moins qu’on puisse dire est qu’il n’y avait pas de l’électricité dans l’air, vendredi au cours de la manifestation contre la hausse des prix de…l’électricité à Dakar.

Les rangs étaient clairsemés, malgré le moment choisi : la fin de la prière du vendredi, pour « profiter de la foule des fidèles de retour de la mosquée ». Ce stratagème a échoué, comme toujours avec le « machin : AR LI NU BOK » (protéger ce que nous avons en partage) qu’un journal international a qualifié, à juste titre d’« objet politique non identifié ».

À l’évidence, malgré les tentatives désespérées de ses animateurs, cette association n’arrive pas à intéresser les populations. Parce qu’elle ne les représente pas. Ceux qui en font partie sont d’illustres inconnus qui cherchent la notoriété avec l’énergie du désespoir. En vain !

Leur dernière trouvailles était de s’agripper aux grilles du Palais présidentiel. Mal leur en a pris car ils ont été arrêtés et incarcérés. Ils répondront de leurs actes devant les tribunaux compétents.

Ils doivent ruminer leur déception, en constatant l’échec retentissant de la manifestation du vendredi qui devait « soulever les foules et semer chaos et désolation ».

Ces gens-là se trompent de pays et prennent leurs désirs pour la réalité. Si leur message était pertinent, les populations se seraient mobilisées comme elles l’ont fait contre le précédent régime qui a été emporté, entre autres, par les délestages chroniques qui empoisonnaient la vie de tous les citoyens.

Avec l’avènement de Macky Sall, cette période des ténèbres n’est plus qu’un triste souvenir. La production d’énergie électrique a été multipliée et le mot « délestage » a disparu du vocabulaire des sénégalais.

Par ailleurs, en ce qui concerne la hausse des prix de l’électricité (sur une fourchette entre 6 et 10%), le gouvernement avait communiqué, ainsi que le directeur de la SENELEC (société nationale en charge de la distribution de l’énergie électrique) pour édifier tout un chacun. Les ménages modestes sont épargnés et la subvention de l’État demeure, même si elle est réduite.

On comprend donc pourquoi la machine à désinformer des manifestants s’est enrayée et que les populations, après la prière hebdomadaire sont allées tranquillement vaquer à leurs occupations. Au lieu de participer à des manifestations vides de sens.

La colère du peuple ne se décrète pas. Les incantations se heurtent au mur du réel, celui des réalisations incontestables de Macky Sall qui satisfont les besoins du plus grand nombre.

La campagne électorale l’a prouvé, les résultats de la présidentielle, aussi tout comme le refus ferme des citoyens de manifester pour des chimères.