Le site d’informations français “Global Watch Analyses”, citant des sources du gouvernement français, a évoqué un scandale au sein du ministère français des Affaires étrangères, en raison des machinations politiques et de corruption financière dont le Qatar serait l’auteur au sein de l’Unesco. Ces agissements qui sortent des normes en vigueur au sein d’une organisation internationale s’intéressant à la culture, la science, la paix et à la civilisation, n’ont pour but que de propulser le candidat qatari au sommet de la pyramide de l’UNESCO aux élections de 2021.
En octobre 2017, la candidate française, ancienne ministre de la Culture Mme Audrey Azoulay est élue Directrice générale de l’Unesco avec 30 voix, contre 28 pour son malheureux concurrent, Hamad Bin Abdul Aziz Al-Kuwari, candidat du Qatar. Le vote avait suscité de nombreuses controverses du fait du comportement du Qatar, qui a usé de tous les moyens illégaux pour imposer son candidat à la tête d’une organisation aussi prestigieuse que l’Unesco. Des achats de voix et des actes de corruption ont été commis par le Qatar, au point de susciter l’ire de la communauté internationale et la condamnation unanime des adeptes de la culture, la science et la paix.
L’habitude étant une seconde nature, le Qatar a, après le vote, poursuivi son activisme débordant afin de faire élire son candidat à la tête de l’Unesco en 2021 ! Cet activisme du Qatar a logiquement suscité l’amertume du ministère français des Affaires étrangères “qui a exprimé sa colère devant les machinations politiques actuellement menées par l’Etat du Qatar dans les coulisses de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) en vue de déstabiliser la direction de l’organisation, dirigée par la Française Audrey Azoulay”.
Des sources politiques françaises bien informées ont déclaré que ” le Qatar faisait actuellement des efforts fébriles pour rassembler les suffrages nécessaires à la réussite d’un projet qu’il entendait soumettre ultérieurement, pour amender le système électoral en vigueur au sein des agences des Nations-Unies, afin de s’assurer qu’il pourrait bloquer la réélection de l’actuel directrice générale française de l’Unesco, lors des élections de 2021″. Les mêmes sources révèlent que “le Qatar, dans ses efforts pour mener à bien son projet de modification du système électoral de l’UNESCO, offre actuellement des pots-de-vin et achète les voix de certains pays membres, afin de garantir un nombre de voix suffisant pour réaliser son coup de force”.
Le très sérieux quotidien saoudien “Okaz” avait déjà révélé que ” le Qatar, lors des élections de 2017, avait versé des pots-de-vin à un groupe de pays ayant voté aux élections de l’UNESCO, dont les États-Unis, soulignant que Doha avait dépensé des millions de dollars pour acheter des votes, lors des cinq tours de scrutin afin de permettre à son candidat à la direction générale de l’UNESCO Hamad Bin Abdul Aziz Al-Kuwari de remporter le vote final. Selon le journal “Okaz” “le Qatar avait acheté 29 pays, dont les États-Unis, le Soudan, Oman, Albanie, Malaisie, El Salvador, l’Italie, l’Estonie, l’Inde, Haïti, Iran, Kenya, Île Maurice, Mozambique, Pakistan, Ouganda, Sénégal, Tchad, Sri Lanka, Togo, République de Corée, Liban, Bangladesh, Cameroun, Kenya, Nicaragua et Népal”. Le magazine français Causeur a qualifié l’attitude qatarie “d’injure” en précisant que ” le régime qatari s’est obstiné en croyant dur comme fer, que par la seule force de l’argent, par sa diplomatie du carnet de chèque, il finirait pas imposer son candidat à la communauté internationale et pis encore, à la conscience universelle”.