25 ans après la fin du régime d’Apartheid, les inégalités demeurent toujours entre les Noirs et les Blancs.

Considérée comme la plus grande puissance économique du continent, l’Afrique du Sud ne parvient toujours pas à réussir sa transition sociale. En effet, malgré le développement économique et deux décennies après son émancipation du régime de la ségrégation raciale, l’Afrique du Sud n’arrive toujours pas à se libérer de ses principaux maux sociaux, notamment la pauvreté et les inégalités.

Selon les dernières déclarations du statisticien général sud-africain Risenga Maluleke, les Noirs de l’Afrique du Sud demeurent la classe la plus affectée par les inégalités, le chômage et la pauvreté. « La pauvreté s’est accélérée depuis 2011, en raison notamment du ralentissement économique que connaît l’Afrique du Sud » a souligné le responsable lors d’une conférence à l’université de Johannesburg.

Des sources indépendantes indiquent qu’environ 55% de la population sud-africaine, estimée à près de 58 millions d’âmes, vivent dans la pauvreté. Le statisticien sud-africain explique cette situation par le faible accès de la majorité noire à une éducation adéquate et, partant, au marché de l’emploi. « Le chômage et l’éducation de mauvaise qualité contribuent à hauteur de 63% à la hausse de la pauvreté », précise-t-il, relevant que les femmes noires sont « les premières victimes » de cette situation.

D’après lui, la minorité blanche n’est pas aussi affectée par ce fléau par rapport aux Noirs et aux citoyens d’origine asiatique. Les Sud-Africains blancs ont accès à une éducation de qualité qui leur offre des avantages en termes d’accès à l’emploi, poursuit le responsable