L’opposition sénégalaise est déterminée à « faire face » au pouvoir.

Pathétique, l’opposition sénégalaise l’est assurément ! Sa dernière bravade est de « s’opposer à l’organisation des élections du 24 février ». C’est ridicule car elle n’en a pas la capacité, comme elle n’a pas pu empêcher le vote de la loi sur les parrainages et sa mise en œuvre sur le terrain.

Mais le problème inquiétant et qui relève de la psychanalyse est le fait que les opposants sont en proie au « déni de réalité ». C’est une maladie mentale identifiée par Freud depuis plus d’un siècle. Le patient refuse d’accepter la réalité et s’enfonce dans un monde déconnecté, dirions-nous aujourd’hui.

Pourtant cette réalité crève les yeux et met à nu une opposition désavouée par l’opinion : c’est pour quoi 20 candidats à la candidature n’ont pas pu obtenir les parrainages nécessaires. Ces recalés, au lieu d’accepter leur impopularité blessante, pour leur ego, foncent tête baissée…dans le déni de réalité.

Nombre d’entre eux soutenaient mordicus que Karim Wade serait candidat et reviendrait au Sénégal : sa candidature a été rejetée et il n’est toujours pas sur le sol sénégalais. D’autres, tout aussi ridicules, affirmaient urbi et orbi que « Khalifa Sall sera candidat » et constatent qu’il ne l’est pas. La désillusion est très douloureuse et le déni de réalité permet, de manière inconsciente, de la « fuir ».

À force de dire et de soutenir des propos toujours balayés par le réel, les opposants ont fini par lasser les citoyens. Plus personne ne les prend au sérieux !

Mais ce n’est pas le moment de baisser la garde car le Sénégal a connu des épisodes douloureux comme l’assassinat de Me Babacar Seye, alors vice-président du Conseil constitutionnel. Les instigateurs de ce crime sont à surveiller de très près. Force doit toujours rester à la loi. Et c’est pour quoi la vigilance doit être de mise, sur toute l’étendue du territoire national.

Des gens dont la santé mentale est touchée sont à surveiller de près et tous les citoyens sont concernés. L’objectif est clair : organiser des élections transparentes qui permettront aux citoyens de choisir librement leur président de la République.

Pour ce faire la sécurité de tous doit être garantie et les fauteurs de trouble réduits. Les opposants de la « C25 » ont annoncé qu’ils allaient agir pour perturber les élections. Il faut les prendre au mot et annihiler leur capacité de nuisance.

Spinoza a bâti un système philosophique qui postule un déterminisme absolu. On lui demanda alors s’il fallait « tout accepter » comme conséquence nécessaire (en philosophie ce qui est nécessaire est ce qui ne peut pas ne pas être) ; il rétorqua que non et donna l’exemple du chien enragé contre lequel la société doit agir pour se protéger.

Il en est de même pour les démocraties qui doivent se protéger contre leurs ennemis. Les opposants sénégalais, en proie au déni de réalité, sont une menace potentielle qu’il faut prendre en compte et juguler. Pour que, toujours, force reste à la loi.