Le dialogue politique de Patrice Talon s’achève sur 18 recommandations.

Le président béninois a réuni jeudi la conférence des présidents de l’Assemblée nationale pour leur remettre les conclusions du « dialogue politique ».

Le chef de l’État béninois a remis à ses invités les recommandations issues des dernières discussions. Elles nécessitent plusieurs actes législatifs avant leur application. Parmi ces conclusions, on retrouve les lois jugées « crisogènes » par l’opposition avant les législatives du 28 avril et qui ont besoin d’amendements pour faire consensus.

« Il faut revoir dans les lois non consensuelles ce qui fâche au niveau du code électoral et de la charte des partis », explique Louis Vlavonou, le président de l’Assemblée nationale, cité par RFI.

Une autre recommandation, réclamée par l’opposition depuis la crise, est « la libération des prisonniers politiques, l’abandon des poursuites à caractère politique ». Et cela passe forcément par une loi d’amnistie générale aujourd’hui très attendue.

Les Béninois seront appelés au voté lors des prochaines élections municipales à venir au premier semestre 2020. Le travail parlementaire sur les recommandations devrait pouvoir commencer lors de la session budgétaire qui s’ouvre jeudi prochain.