La Commission de l’Union africaine (UA) s’intéresse à l’évolution de la situation en Syrie. Dans une déclaration faite par son président, la Commission se dit préoccupée des développements en cours. Tout en condamnant l’utilisation d’armes chimiques, l’UA a interpellé le Conseil de sécurité de l’ONU sur le respect du droit international afin notamment de parvenir à ramener la paix en Syrie.
À son tour, c’est l’Union africaine (UA) qui vient de donner de la voix sur la scène internationale, dévoilant ainsi la position des États du Continent sur la question de la Syrie.
Dans une déclaration rendue publique par le président de la Commission, en date du 15 avril, l’organisation continentale a annoncé suivre avec préoccupation les développements en cours concernant la Syrie.
Dans ladite déclaration signée par le président Moussa Faki-Mahamat, l’UA a d’abord condamné fermement toute utilisation d’armes chimiques et autres interdites par le droit international.
L’organisation qui se dit profondément attachée au multilatéralisme a ensuite souligné que toute réponse à de tels actes doit être fondée sur des preuves irréfutables recueillies par une entité compétente, indépendante et crédible et se conformer scrupuleusement au droit international, y compris la primauté du Conseil de sécurité des Nations Unies pour l’autorisation de tout recours à la force.
En fin et face à ce qu’elle considère comme une situation des plus dramatiques, l’UA a estimé que la seule ligne de conduite raisonnable est l’intensification des efforts internationaux visant à trouver une solution politique durable basée exclusivement sur la poursuite des intérêts du peuple syrien et respectant l’intégrité territoriale de la Syrie.
« L’Afrique attend des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, en particulier ceux d’entre eux qui sont permanents, qu’ils mettent de côté leurs divergences et ne ménagent aucun effort pour promouvoir la paix mondiale et le bien commun de l’humanité, conformément aux responsabilités qui leur sont conférées par la charte des Nations Unies. Le peuple syrien n’a que trop souffert », a déclaré Moussa Faki-Mahamat, président de la Commission de l’UA.