La Cour de Justice de la CEDEAO, vient de rejeter les demandes au fond introduites par l’ex-maire de Dakar.

Les verdicts se suivent et se ressemblent pour l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall qui vient d’être débouté, encore une fois, par la cour de justice de la CEDEAO.

Il avait saisi cette institution communautaire pour contester l’invalidation de sa candidature pour l’élection présidentielle sénégalaise prévue dimanche 24 février. Cette fois ci, la messe est dite car le dossier a été examiné quant au fond et rejeté.

Cela confirme la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal qui avait invalidé la candidature de Khalifa Sall parce que l’ex-maire de Dakar, condamné en première instance et en appel à 5 ans de prison ferme pour escroquerie sur les deniers publics, faux et usage de faux-et dont le pourvoi en cassation avait été rejeté par la Cour Suprême, ne jouit plus de ses droits civils et politiques.

Ses avocats ont cherché à jouer avec le Droit et à essayer d’influencer les juges de la cour de justice de la CEDEAO en pure perte. Ils ont encore subi une défaite retentissante. Ce sont des avocats incompétents qui essaient de surfer sur le contexte politique marqué par la campagne électorale en cours au Sénégal.

Ce qui est valable pour Khalifa Sall l’est aussi pour Karim Wade dont le dossier est mis en délibéré jusqu’au 4 mars. Ces deux hommes sont épinglés par Dame justice et ont été jugés, avec toutes les garanties offertes par le système judiciaire sénégalais qui est celui d’un État démocratique. Les procès ont été publics et contradictoires et les verdicts logiques, au vu des délits commis et qui sont incontestables.

En vérité les avocats de Khalifa Sall, font du buzz médiatique pour amuser la galerie et soutirer de l’argent à leur client. Ce dernier qui savait bien à quoi s’attendre sur son cas personnel, avait déjà apporté son soutien à un autre candidat.

Il ne se faisait donc aucune illusion quant à l’issue de cet énième recours introduit au niveau de la cour de justice de la CEDEAO. Il doit s’en prendre à lui-même pour avoir fauté et s’être fait prendre.

Pendant son procès, il avait argué qu’« il n’était pas le seul maire de Dakar a à avoir puisé indûment dans la caisse d’avance ». Peut-être, les autres seraient alors des voleurs qui ont réussi à ne pas se faire prendre. Lui a été pris et bien pris, en flagrant délit.