Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien, a officialisé lundi sa candidature à l’élection présidentielle de fin juillet.

C’est officiel, la campagne électorale pour le premier tour de l’élection du président de la République du Mali prévu le 29 juillet prochain s’ouvre le 7 du même mois. L’annonce a été faite aujourd’hui par la Cour constitutionnelle malienne.

La campagne lancée le 7 juillet

Les candidats à la présidence du Mali vont devoir attendre le 7 juillet prochain pour commencer leur campagne électorale. Dans un communiqué rendu public jeudi, la Cour constitutionnelle rappelle les dispositions de la Loi électorale au Mali, selon lesquelles la campagne électorale est ouverte à partir du vingt et unième jour qui précède le jour du scrutin pour l’élection du président de la République et des députés.

La plus haute juridiction du pays a évoqué également sa lettre circulaire du 20 février 2018 indiquant aux pouvoirs publics et aux acteurs politiques, les dispositions constitutionnelles et législatives qui encadrent les élections, notamment les conditions d’éligibilité et d’inéligibilités. Dans le même sens, la Cour invite les citoyens à se conformer aux dispositions en la matière en exploitant les fascicules élaborés par ses soins pour une participation citoyenne aux élections, selon le communiqué.

IBK pour un deuxième mandat.

L’actuel président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé, depuis quelques jours, sa volonté de se porter candidat à sa propre succession. Pour pouvoir convaincre les Maliens de le reconduire à la tête du pays, le Chef de l’État va devoir défendre son bilan. Adressant un discours à la population pour annoncer sa candidature, le président a déclaré ressentir « simplement et seulement le profond désir de poursuivre mon devoir qui est de servir au mieux le Mali en ces heures où les incertitudes ne sont pas encore totalement levées ».

Dans ce discours de 15 minutes, IBK est revenu sur son bilan et a affirmé se « réjouir des acquis de ces cinq dernières années », citant notamment la montée en puissance de l’armée malienne et l’application de l’accord de paix signé en 2015 entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord. « Ce qui est à retenir, c’est que nous avons réussi à avancer », a insisté le président sortant.