Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou 

Macron, Starmer et Carney ont pris leur courage à deux mains pour dénoncer l’action scandaleuse de Netanyahou à Gaza.

Ils ciblent ouvertement les actions abominables du Premier ministre israélien et s’engagent à faire face pour changer la donne.

Une fois n’est pas coutume, de grands dirigeants occidentaux s’affranchissent de l’épée de Damoclès morale que constitue la Shoah, qui les condamne à l’impuissance face aux actes les plus ignobles posés par Tel-Aviv : bombardements meurtriers qui n’épargnent ni les hôpitaux, ni les lieux de culte, ni les enfants, ni les autres civils qui n’ont pas participé aux massacres commis par le Hamas le 7 octobre 2024.

Depuis cet événement condamnable et condamné, Tsahal se croit tout permis sous la houlette de Netanyahou, en proie à des ennuis judiciaires et accusé par ses soutiens d’extrême droite qui veulent occuper Gaza et expulser les Palestiniens du territoire.

C’est bien contre cette perspective que se révoltent les leaders occidentaux, qui vont reconnaître l’État palestinien pour renforcer la position officielle de l’ONU.

C’est un combat pour la justice, qui doit être rendue au peuple palestinien, qui souffre, qui ne mérite pas d’être sacrifié, qui a le droit de vivre libre et souverain sur la terre de ses ancêtres.

Aucun État arabe ne soutiendra l’annexion de Gaza et de la Cisjordanie, où les colons israéliens commettent des crimes contre l’humanité pour pousser les Palestiniens à fuir.

La Shoah ne justifie pas tout et ne doit pas lier les mains de tous ceux qui agissent pour le respect des droits de l’homme — tous les droits de l’homme, de toutes les couleurs.

Netanyahou prend aussi son pays en otage, dans une guerre qui lui permet de ne pas répondre à la justice, de ne pas mettre en péril son avenir politique, qui s’écrit en pointillés.

La révolte de Macron, Starmer et Carney pourrait déclencher une onde de choc en Europe, aux USA et ailleurs.

La famine imposée aux Gazaouis est un crime de guerre, tout comme la rétention des médicaments.

L’échec des forces de sécurité israéliennes est un coup retentissant que le gouvernement Netanyahou ne peut digérer depuis le 7 octobre.

Il avait promis d’éradiquer le Hamas et de libérer les otages.

Échec sur toute la ligne : le Hamas est encore debout et les otages toujours en captivité.

Le dialogue est la seule voie de salut, et la mise en œuvre de la solution à deux États.

Netanyahou est devenu un obstacle à la paix, après avoir démontré qu’il ne pouvait assurer la sécurité d’Israël.

Trump, qui l’a zappé lors de son voyage dans les pays du Golfe et qui négocie avec l’Iran, privilégie le réalisme et les intérêts bien compris de son pays — même si les liens avec Israël restent très solides pour des raisons politiques profondes.

C’est connu, mais il n’en reste pas moins que la solution à deux États reste la position officielle des USA, même si Trump a parlé de « transformer Gaza en Côte d’Azur ».

Ce fut une annonce sans suite, parce qu’aucun autre État n’a suivi.

La tentative de Netanyahou de vider Gaza de ses citoyens n’a aucune chance d’aboutir.

Les Palestiniens sont résilients et déterminés, et le prouvent depuis 70 ans.