L’Arabie Saoudite a annoncé, dimanche, le lancement de deux exercices militaires conjoints avec le Bahrein, dans les eaux du Golfe.

L’Arabie saoudite et le Bahreïn ont lancé, dimanche, un nouvel exercice naval conjoint dans le Golfe arabe, pour faire face aux attaques ciblant les établissements pétroliers. Les manœuvres ont commencé dimanche avec la participation notamment de la marine royale saoudienne, la Royal Saudi air force et la Royal Saudi Air Defense, a indiqué le ministère saoudien de la Défense dans un communiqué rendu public aujourd’hui.

Visant à lutter contre les opérations terroristes ciblant les établissements pétroliers et à protéger les eaux territoriales du Golfe, cet exercice sera suivi d’autres manœuvres prochainement a déclaré Ibrahim Mohammad Al-Balawi, commandant de l’exercice, cité par le communiqué.

L’exercice a aussi pour but de renforcer la coopération et la coordination entre les branches des forces armées, à échanger les expertises de combat entre les forces armées saoudiennes et celles du Royaume du Bahreïn, à unifier les concepts tactiques, exécuter des opérations interarmées, appliquer les procédures de gestion des batailles maritimes et aériennes et à appliquer les mesures de commandement et de contrôle.

L’exercice comprend un certain nombre d’hypothèses militaires qui augmentent le niveau de préparation au combat des forces et maximisent l’application du concept d’action interarmée, toujours selon la même source.

À rappeler que deux sites pétroliers majeurs de Saudi Aramco ont été attaqués par des drones en Arabie saoudite le 14 septembre dernier. Revendiquée par les rebelles yéménites Houthis, eux-mêmes soutenus par l’Iran, l’action a provoqué un effondrement de la production d’hydrocarbure dans le royaume et ravive les tensions entre les États-Unis et l’Iran.

Du côté du gouvernement saoudien, c’est directement l’Iran qui est pointé du doigt. En effet, les responsables saoudiens avaient affirmé détenir des preuves sur l’implication directe de l’Iran dans cet acte terroriste. Des affirmations confirmées par les États-Unis qui n’excluent pas une opération armée contre le régime iranien.