Un nouvel oléoduc est inauguré à Mombasa au Kenya.

L’oléoduc de 450 km qui devra transporter du pétrole de la ville portuaire de Mombasa à Nairobi est maintenant opérationnel, a annoncé mercredi la Kenya Pipeline Corporation. Le projet de 48 milliards de shillings (476 millions de dollars) se veut une technologie de pointe pour l’efficacité et la sécurité de la logistique d’approvisionnement en carburant aussi bien au Kenya que dans la région.

D’après la société publique kényane, le nouvel ouvrage est doté d’une technologie de pointe pour l’efficacité et la sécurité de la logistique d’approvisionnement en carburant aussi bien au Kenya que dans la région.

L’infrastructure fait 476 km de long et permettra de transporter le pétrole de la ville portuaire de Mombasa à Nairobi. Joe Sang, le directeur général de Kenya pipeline corporation (KPC), a indiqué que le nouveau pipeline va changer beaucoup de choses dans le pays.

Ce pipeline va permettre de renforcer la compétitivité régionale ainsi que d’améliorer la fiabilité de l’approvisionnement en carburant pour le marché d’exportation de l’Ouganda, du Rwanda et de l’Est de la République démocratique du Congo, a expliqué la patron de la KPC.

D’un coût de 48 milliards de shillings soit près de 476 millions de dollars, le nouvel oléoduc vient renforcer également le secteur pétrolier kényan qui commençait à perdre d’influence dans la région essentiellement en raison du temps nécessaire pour livrer les produits par route alors que l’ancien oléoduc ne cessait de tomber en panne malgré tout en ayant une capacité réduite.

« Le pipeline permettra de se passer d’environ 700 camions par jour, protégeant ainsi contre la dégradation des routes et la pollution de l’environnement résultant de la poursuite du transport de produits par camion », a indiqué Joe Sang.

Selon lui, il permettra un transport soutenu, fiable et efficace des produits pétroliers dans la région et répondra à la demande dans les 30 prochaines années. Pour la première phase il transportera près d’un million de litres/heure alors que pour la seconde phase qui démarre en 2023, il transportera près de 1,9 million de litres/heure. Quant à la troisième phase en 2044, elle portera la capacité de transport à quelque 2,6 millions de litres/heure.