La compagnie sénégalaise de distribution électrique (SENELEC) dispose de 40 mégawatts supplémentaire, avec la mise en service du parc éolien de Taiba Ndiaye, à une centaine de kilomètres de Dakar.
La réalisation de ce projet renforce le « mix-énergétique » si cher au président Macky Sall qui a construit déjà de nombreuses centrales solaires (Bokhol, Malicounda, Merina, Mékhé). Deux autres centrales solaires sont en chantier et devraient être livrés courant 2020.
Il s’agit, à chaque fois de projets privés, en partenariat avec l’État. Cette option gagnant-gagnant a permis au Sénégal de sortir définitivement de l’impasse dans laquelle le régime Wade avait plongé le pays, totalement grippé par les coupures d’électricité et les délestages. Cette époque n’est plus qu’un mauvais souvenir pour les sénégalais.
Homme d’État et homme de science, Maky Sall a trouvé la solution à l’équation et fait basculer son pays dans le développement durable avec une énergie propre et moins chère. En attendant l’énorme manne pétrolière et gazière qui va certainement accélérer l’émancipation économique nationale.
Le mix-énergétique est un choix lucide et pertinent et le Sénégal ne s’est pas contenté de le théoriser. Il l’a réalisé. Il y a certainement d’énormes possibilités avec l’éolien, comme le démontre le parc de Taiba Ndiaye doté de 16 éoliens qui seront portés à 40. Les turbines sont importées du Danemark.
Faut-il rappeler que le Sénégal a 700kms de façade maritime fouettée par les vents de l’océan atlantique ? C’est un potentiel remarquable qui devait être exploité. C’est chose faite, avec Macky Sall.
Il existe d’autres possibilités, comme la biomasse dont l’exploitation pourrait compléter le mix-énergétique. À cet égard la décharge de Mbeubeusse qui pollue la zone où elle est installée offre une grande opportunité et les projets ne manquent pas.
Jusqu’ici, il restait la volonté politique et la détermination pour agir efficacement. L’avènement de Macky Sall a changé la donne, il faut le constater.