L’Afrique était fortement représentée au premier sommet fondateur de l’Alliance solaire internationale (ASI) qui s’est tenu à New Delhi en Inde.
Ils sont en effet une dizaine de chefs d’État africains à avoir répondu présent à l’invitation du président français Emmanuel Macron, et du premier ministre indien Narendra Modi, à cet événement qui a enregistré la participation de délégations venues d’Asie, d’Océanie et d’Europe.
Lancée en 2015 par la France et l’Inde, l’initiative vise à rehausser la production d’énergie solaire, en mobilisant les financements, particulièrement en faveur des pays pauvres situés entre les deux tropiques.
Au total, c’est près de 1000 milliards de dollars que l’Alliance ambitionne de mobiliser d’ici 2030. Une manne que les pays africains entendent bien en capter une substantielle partie.
Les pays représentés à ce sommet disposent d’un fort potentiel d’ensoleillement de 300 jours par an en moyenne. Des pays sur lesquels mise l’ASI pour accroitre la production d’énergie solaire en mobilisant les financements nécessaires, notamment en faveur des pays pauvres.
Dans son allocution d’ouverture, le premier ministre indien n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler que l’énergie solaire est un puissant vecteur de lutte contre le changement climatique, ainsi qu’à rehausser l’accès des populations des pays pauvres à l’énergie. Pour ce faire, il est nécessaire selon le président, pour parvenir à lever tous les obstacles et changer d’échelle pour un développement conséquent de l’énergie solaire.
Dans son discours, Emmanuel Macron a évoqué trois chantiers prioritaires sur lesquels son pays entend agir de concert avec les autres nations, pour contribuer à atteindre les objectifs de l’ASI. Il s’agit de l’identification des chantiers relatifs à l’énergie solaire dans chaque pays membre. La mobilisation des financements disponibles publics et privés et la proposition de solutions techniques innovantes et abordables.