Mike Pompeo, ancien directeur de la CIA, et actuel secrétaire d’État de Donald Trump.

Le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo arrive dans la capitale sénégalaise aujourd’hui pour une visite de 48 heures. C’est son premier déplacement en Afrique sub-saharienne après deux ans passés au Département d’Etat.

Comme nombre de ses prédécesseurs, il a choisi l’étape incontournable de Dakar, plaque tournante de la diplomatie mondiale. Mais aussi parce que le dynamisme de l’économie sénégalaise attire les investisseurs américains. Il y a aussi la présence importante d’une diaspora sénégalaise à New-York où s’est développé, en trente ans, le quartier de « Little Sénégal », entre la 116 et la 125e rue.

Entre Dakar et Washington, les relations ont toujours été au beau fixe car les deux pays défendent la démocratie et le respect des droits de l’homme. Les soldats sénégalais ont réussi l’exploit d’être présents dans la quasi-totalité des pays où se déploient les casques bleus onusiens (du Liban au Darfour, de la Bosnie en RDC, en Centrafrique, naguère en Côte d’Ivoire et au Libéria et aujourd’hui au Mali. Et les USA n’ignorent pas cela, eux qui ont développé une coopération militaire importante avec le Sénégal.

A l’évidence Pompeo a beaucoup de sujets à passer en revue avec ses hôtes sénégalais. Il est prévu, à la fin de sa visite, une conférence de presse avec son homologue Amadou Bâ. Les questions d’immigration, d’islamophobie, mais aussi liées à l’AGOA et au Millenium Challenge (dont bénéficie le Sénégal) seront abordées par les journalistes.