Karim Wade doit quelque 138 milliards au peuple Sénégalais.

A la veille de la tenue de la très importante réunion du groupe consultatif du Sénégal sur la deuxième phase du plan d’actions prioritaires du PSE ( Plan Sénégal Emergent) au siège de la Banque mondiale à Paris, le délinquant financier Karim Meïssa Wade,  Nargue le peuple sénégalais. Celui qui est allé se réfugier au Qatar, emportant avec lui une dette de 138 milliards de francs CFA, qu’il doit au trésor public, s’est permis d’adresser une lettre aux bailleurs de fonds du Sénégal, demandant l’audit de la gestion des finances publiques de notre pays!

Karim Meïssa Wade écrit aux bailleurs de fonds du Sénégal, à la veille du 8 ème groupe consultatif, demandant l’audit de la gestion des finances publiques du Sénégal ! Une manière de se moquer du peuple sénégalais qui court depuis 2016 derrière ses 138 milliards que lui doit le délinquant du Qatar. Karim semble oublier que son affaire contre l’actuel président de la république Macky Sall avait démarrer lorsque l’Assemblée nationale a voulu, non pas auditer sa gestion de l’ANOCI (Agence nationale pour l’Organisation de la Conférence islamique), mais seulement l’écouter sur sa gestion des fonds de l’agence chargée de recueillir et de gérer les fortes sommes, destinées à l’organisation du sommet de l’Oci de 2008 à Dakar en sa qualité de président tout puissant du conseil de surveillance de la structure. Son père, alors président de la république en exercice, empêcha l’audition et déclencha une guerre sans merci, contre le président de l’Assemblée nationale de l’époque, en l’occurrence M. Macky Sall.

Jugé après la chute de son père, il se révéla que Karim Meïssa Wade, s’était effectivement enrichi illicitement sur le dos des pauvres sénégalais. Condamné à une peine de six ans d’emprisonnement ferme et à payer au trésor public une somme de 138 milliards de francs CFA, Karim Meïssa Wade se retrouve au Qatar par l’entremise du Procureur Qatari Ali Bin Fetais Al-Marri, où il se réfugie depuis 2016. Dans sa fameuse lettre, KMW se dévoile en nous apprenant que l’on peut contrôler des sociétés “par un jeu de poupées russes de sociétés écrans logées dans les paradis fiscaux et par l’utilisation de prête-noms”. C’est exactement cela qui lui a été reproché avec ses co-accusés qui servaient de “prête noms”. Karim relève la commission de ” très graves erreurs, notamment dans la gestion du secteur de l’énergie, qui menace à très court terme l’approvisionnement du pays en hydrocarbures et, par conséquent, la fourniture de la population en électricité”.

Cela nous rappelle le fameux plan “Khouye Kamadjie” appelé, improprement “le plan Takkâl”, qui aura permis à notre délinquant financier d’imposer à son père-président, Me Abdoulaye Wade, de procéder à des coupes budgétaires dans tous les autres ministères, pour renflouer les caisses noires du “Plan Takkâl”, géré par KMW, lequel qui avait  plongé le Sénégal dans des ténèbres qui n’ont pris fin qu’avec l’avènement de Macky Sall à la tête de l’Etat. Si l’on reconnait à la lettre de Karim Wade, un seul intérêt , c’est peut-être, d’avoir révélé aux Sénégalais, les méthodes délictuelles, qui lui ont permis jadis, de dilapider, au grand jour, l’argent public. Loin de tomber dans le piège du délinquant KMW, le groupe consultatif de Paris, a jugé le bilan de l’exécution de la première phase du PSE sur pièces, et a donné non seulement, un quitus au Président Macky Sall, mais a dépassé les attentes du gouvernement sénégalais en contribuant à hauteur de 14 milliards de dollars (, soit plus de 7000 milliards de francs CFA1, au moment où la demande du Sénégal se chiffrait à 2850 milliards de francs CFA. Pour dire que les partenaires techniques et financiers du Sénégal ont déchiré le chiffon de Karim Meïssa Wade et ont investi le président Macky Sall de leur entière confiance.