Plus inconséquents que les opposants sénégalais ,tu meurs !

Après avoir subi une défaite nette et claire lors des élections locales, ils ont crié qu’ils avaient gagné et qu’ils allaient poursuivre avec cette dynamique aux élections législatives prévues le 31 juillet.

Mais, revenus de leur fanfaronnade ,ils posent, à nouveau la « question des parrainages ».

Un débat qui n’est plus de saison ,depuis la présidentielle de 2019,remportée ,haut la main par le Président Macky Sall, au premier tour, avec plus de 58% des suffrages.

Ce rétropédalage est signe d’un malaise qui gagne des partis et coalitions de partis, qui ont peur de ne pouvoir obtenir les parrainages nécessaires pour présenter des candidats.

 

Pourtant, il suffit de collecter un minimum de 0,5% parrainages ( 34.580) ou un maximum de 0,8% (55.327) du fichier électoral général.

Le but de l’opération est de faire jouer pleinement la démocratie, en évitant la pléthore de candidatures qui crée cacophonie et blocage des opérations de vote.

Le système de parrainage est pratiqué dans le monde entier, sous diverses formes, comme en France où ce sont les élus qui parrainent.

 

Ailleurs les « primaires » permettent de réduire le nombre des compétiteurs, et d’autres choisissent de « gonfler la caution ».

Le Sénégal a fait un choix responsable qui fait honneur à son système démocratique ,reconnu fiable, transparent et qui permet la libre expression des citoyens.

Les deux alternances vécues en l’an 2000 et en 2012 ont été exemplaires ,car les deux vaincus ont accepté leur défaite et félicité le vainqueur.

En 2019,les vaincus qui sont les opposants d’aujourd’hui, avaient opté pour le déni de réalité ,tout en choisissant de ne pas faire de recours devant les Institutions compétentes.

Paradoxal !

Ainsi ces habitués de l’autocélébration et du déni de réalité, reviennent à la charge pour attaquer le système de parrainage.

A l’évidence leur action sera vaine parce qu’ils n’ont ni arguments pertinents, ni soutien populaire.

En 2019,ils ont essayé en vain de soulever les populations ,car celles-ci savent parfaitement qu’aucune élection ne peut être truquée au Sénégal, parce que les opérations de vote sont transparentes ,le secret assuré ,l’identification des électeurs garantie par la biométrie et la présence dans chaque salle ,des observateurs de toutes les formations en compétition.

 

C’est pourquoi ,les citoyens sont sereins et ont confiance et vont donc aller voter librement pour qui ils veulent.

 

Les opposants ont un problème récurrent avec eux-mêmes, à savoir leur frilosité qui se traduit dans des discours incohérents.

Comment des « vainqueurs autoproclamés », peuvent-ils appréhender une collecte de parrainages ?

Pourquoi ne parlent-ils pas de la caution fixée à 15 millions de francs CFA ?

Ils savent que la somme demandée est un minimum et traduit une volonté d’ouverture démocratique.

Dans d’autres pays ,elle est beaucoup plus élevée ,pour prendre en charge les dépenses importantes qu’exigent l’organisation des élections et que supportent le budget de l’Etat.

Il est vrai que la démocratie a un coût, mais elle exige aussi lucidité dans les dépenses.

L’évident est que la nouvelle agitation des opposants sénégalais est de la diversion pour essayer de distraire l’opinion publique des questions judiciaires qui menacent les candidats Ousmane Sonko et Barthélémy Dias ,tous deux élus maires ,respectivement de la ville de Ziguinchor et de Dakar.

Le premier attend toujours d’être convoqué dans l’ « affaire » qui l’oppose à la jeune « masseuse » Adji Sarr ; le second a été rejugé en appel et attend le verdict le 18 mai.

La nervosité de ces deux là se comprend.

Beaucoup d’autres les suivent comme des moutons de Panurge.