Maître Augustin Senghor a été réélu brillamment à la tête de la fédération sénégalaise de football.

Il a battu son challenger, Mady Touré, à plate couture : 326 voix contre 123.

La campagne médiatique politisée, à souhait a eu un effet boomerang contre ses auteurs  qui ont constaté l’immense popularité de Me Senghor au sein de la communauté sportive sénégalaise, et du football en particulier.

Comment nier l’évidence : le Sénégal occupe la première place du classement des équipes africaines FIFA, depuis, deux ans, au moins.

Les lions de la Teranga ont disputé la finale de la dernière coupe d’Afrique des Nations et ont participé à la coupe du monde de football en Russie.

Le nombre de joueurs sénégalais recrutés dans les grands clubs européens est impressionnant.

Ces résultats remarquables sont la conséquence d’une politique mise en œuvre, en synergie par l’Etat et la FSF (fédération  sénégalaise de football).

Les opposants encagoulés qui ont essayé de faire échec à Senghor, ont mordu la poussière, sur tous les plans.

Car, en plus de la réélection de Senghor pour un quatrième mandat, le ministre de l’Urbanisme et de l’hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, -qui est un militant du monde sportif depuis toujours- a lui aussi, été réélu à la tête de la Ligue de football amateur.

En vérité c’est un consensus fort qui a prévalu parce que les acteurs authentiques du sport ont conscience qu’il s’agit d’un domaine stratégique pour l’action gouvernementale, en faveur de la jeunesse et du peuple sénégalais.

La politique politicienne n’y a pas de place.

Et le verdict du jour l’a démontré de manière limpide.

Mady Touré n’est pas de taille contre Augustin Senghor qui est aussi premier vice-président de la CAF (confédération africaine de football).

Sa candidature avait pour but de faire le buzz et de nourrir les illusions de certaines personnes déçues et frustrées qui ont reçu  en pleine figure le pénalty du vote démocratique.

Augustin Senghor a été jugé digne de continuer l’œuvre couronnée de succès qu’il mène à la tête de la FST.

On ne change pas un coach, une équipe et un président de fédération qui gagnent.