Le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale (BM), ont signé  jeudi dernier, à Dakar, un accord de financement de 91 milliards FCFA, « destiné à la mise en œuvre » du projet d’accélération de l’économie numérique. La signature a été effectuée par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et Keiko Miwa, la Directrice du Bureau régional de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.

Le ministre sénégalais des Finances et du Budget, a souligné que cet accord de financement est « destiné à la mise en œuvre du Projet d’accélération de l’économie numérique (PAEN), pour un montant total de cent cinquante millions (150 000 000) de Dollars US, soit environ quatre-vingt-onze (91) milliards F CFA ».

Ce projet « opérationnalise » l’Axe 1 du Plan Sénégal émergent (PSE), intitulé « Transformation structurelle de l’économie et croissance », a-t-il précisé, ajoutant que cet axe « vise à étendre l’accès à une connectivité à haut débit abordable et résiliente aux changements climatiques et à améliorer l’adoption des services gouvernementaux en ligne et des dossiers médicaux électroniques ».

Selon Mamadou Moustapha Ba, ce projet constitue « une réponse adéquate aux préoccupations des acteurs du numérique au Sénégal ».

Pour sa part, Mme Miwo a déclaré qu’ « au Sénégal, l’adoption des technologies numériques génère des bénéfices importants », soulignant que « dans les zones où l’internet mobile est disponible, le niveau de consommation des ménages augmente de 14 % et l’extrême pauvreté diminue de 10 % ».

« Il est essentiel de tirer parti des technologies numériques au profit de la population dans des secteurs critiques, tels que la santé, où les solutions numériques, notamment les dossiers médicaux électroniques, la télémédecine, la gestion des vaccinations et autres applications peuvent avoir un impact tangible », a ajouté la directrice du Bureau régional de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, selon qui, cette avancée technologique crée davantage d’emplois qui sont mieux rémunérés.